A 500 anni dalla morte di Leonardo Da Vinci pensiamo che nessuno meglio di lui possa incarnare lo spirito cosmopolita. In questo modo, la Fiction Historique de l’ Institut Français d’Italie – Edizione 2019 si concentra sulla circolazione di arte e cultura come mezzo per costruire una vera identità europea comune.
“Il ne peut être défendu à personne de rédiger lui-même dès aujourd’hui sa carte d’identité d’Européen, de se dire citoyen d’Europe, et malgré les frontières de considérer fraternellement comme une unité notre monde multiple. Il est possible que ce soit de l’illusionnisme, mais qui pense résolument par-dessus le monde existant se crée tout au moins une liberté personnelle en face de notre époque absurde”. (Stefan Zweig, 1881-1942, auteur des biographies d’Erasme, Marie Antoinette et Marie Stuart, citation tirée de “Espérer l’Europe à en mourir”, discours prononcé à Florence en 1934)

4CL Esabac

3BL Esabac
Quest’anno scolastico 2018/2019 per la seconda volta nella storia nazionale del “Concours Fiction Historique” due classi del nostro corso ESABAC, la 3B e la 4C linguistico, si sono cimentate nella scrittura creativa di argomento storico in lingua francese. Ma che cos’è una “fiction historique”? Il genere ha una lunga tradizione nei licei francesi: si tratta di immedesimarsi, immaginare e scrivere un racconto verosimile, che rispetti cronologia e contestualizzazione di eventi e personaggi storici. La proposta dell’Institut Français d’Italie dell’edizione di quest’anno era “Léonard de Vinci: un artiste européen”.
E ora in esclusiva per Voi, cari lettori SB OnLine e accaniti amanti del mistero, proponiamo un intrigo (con plausibile ricostruzione, firmata da Viola Pipitone, 3BL ESABAC 😉 di un mistero che tutto il mondo cerca di svelare da 500 anni a questa parte: cosa, o meglio, CHI si cela dietro… Il sorriso della Gioconda?
Fateci sapere se vi è piaciuto e … appuntamento con la francofonia sulle pagine di SB OnLine!
LE SOURIRE DE LA JOCONDE
Je m’appelle Ginevra Gherardini, et je vais vous raconter mon histoire secrète.
Tout a commencé quand un important génie a emménagé à Florence, près de place de la Seigneurie, pas loin de chez nous. Je ne le connaissais pas, mais j’étais très curieuse. Tous parlaient de lui : il était toscan, mais il voyageait beaucoup et cela était la troisième fois qu’il s’installait à Florence. Un samedi après-midi, Francesco del Giocondo, le mari de ma sœur Lisa a invité au palais ce génie, Léonard de Vinci. C’était un homme bizarre, un peu grotesque, mais vraiment intelligent. Nous avons beaucoup parlé, et il m’a invité dans son atelier, pour me montrer ses inventions.
C’était une pièce sombre, pleine d’objets inconnus et jamais vus ; plutôt désordonnée et avec beaucoup de dessins et de projets qui jonchaient le sol. Léonard me dit : « Presque personne n’entre ici. Tu as de la chance. J’ai vu que tu es brillante, à la différence de ta sœur aînée et j’ai besoin de ton aide ». J’étais vraiment étonnée, et je l’écoutais, attentive. Il continua : « Francesco m’a demandé de lui faire un portrait de Lisa, mais je déteste peindre des sujets qui sont bornés et privés de génialité. Ils ne m’intéressent pas. Je préfère l’intelligence à la beauté. »
Je demandai : « Qu’est-ce que je dois faire ? »
Il sourit : « Je ne vais pas peindre ta sœur, je vais te peindre, toi.»
Après ce jour-là, je commençais à aller chez lui tous les jours. Il voulait faire un travail simple à l’apparence, mais parfaitement géométrique et très complexe pour ceux qui voudraient l’analyser. Au début, il avait peint le portrait d’une femme qui me ressemblait beaucoup et plutôt différent de ma sœur. Puis, il a commencé à le modifier, en ajoutant des détails cachés. Il n’avait pas les idées claires au sujet du résultat final. Il se laissait porter par mes paroles car nous parlions beaucoup pendant qu’il peignait. Les sujets principaux de nos conversations étaient l’intelligence humaine et l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes.
Un jour, il décida : « Je vais transformer ce portrait. Je veux représenter un sujet qui exalte la femme et la mette au même niveau que l’homme. Une âme humaine ne peut pas être complète si elle ne possède pas des éléments masculins et féminins mélangés. » Ainsi a-t-il commencé à peindre le portrait en se regardant lui-même au miroir, je le regardais fascinée et j’essayais d’imaginer ce qu’il était en train de faire.
Quand il a terminé son œuvre, j’ai été la première à la voir…
J’étais vraiment sans voix. Le portrait était spectaculaire et surprenant.
Léonard avait mélangé mon visage avec le sien en créant un personnage parfait à l’expression très mystérieuse. Son sourire était énigmatique et on eût dit qu’il voulait défier ses admirateurs. Voyant que j’étais silencieuse il me dit : « Est-ce que cela te plait ? C’est le mélange parfait de la femme et de l’homme. Tu peux voir que l’arrière-plan est irrégulier ; plus haut à gauche et plus bas à droite. Cela représente l’importance de la femme, symbolisée par la gauche».
«C’est une œuvre merveilleuse. Mais… je ne comprends pas… Francesco del Giocondo t’a demandé de peindre un portrait de ma sœur, Monna Lisa Gherardini» répondis-je.
Il sourit et dit: «Mais c’est exactement ce que j’ai fait ! Probablement tu ne connais pas la culture égyptienne. L’ancien dieu égyptien de la fertilité masculine s’appelait Amon, par contre la déesse égyptienne de la fertilité féminine s’appelait Isis, connue aussi comme L’Isa. Voilà Amon L’isa ! Ou si tu préfères, Monna Lisa».
Je ne savais pas quoi dire. C’était une explication incroyable et absurde, mais vraiment charmante. Les jours suivants Léonard a montré le portrait à Francesco del Giocondo et à Lisa… ils étaient dégoûtés par l’œuvre : « Ce n’est pas le tableau que je t’avais demandé – s’écria Francesco – Ceci est horrible ! Ce n’est pas ma femme ! Je n’en veux pas ». Par la suite, nous avons beaucoup ri de ce jour-là. La Monna Lisa, ou la Joconde, était le symbole de notre amitié et j’étais la seule à connaître les secrets de ce merveilleux tableau.
Quand Léonard est allé en France, il l’a vendu au roi François Ier sans lui donner aucune explication concernant sa signification. Ce tableau et son auteur sont devenus célèbres en France comme en Italie.
Je n’ai plus revu ni Léonard ni son tableau, il me manque beaucoup… Quand je pense que tous les français se demandent pourquoi elle a ce sourire-là, je souris moi aussi.
Viola Pipitone, 3B Linguistico ESABAC
2 Comments
laura.schiaroli@savoiabenincasa.it
Come penso voglia farci capire anche questo articolo (mostrando e discutendo sugli aspetti più intriganti di un’opera famosa risalente a 500 anni fa), penso che l’arte, di ogni tipo (pittura, scultura…), è una fonte importantissima dell’umana espressione, che va conservata con attenzione però: perché, oltre ai capolavori, ci lascia tantissime informazioni, ideali, modi di fare e pensare delle civiltà del passato. Un esempio che mi balena in mente può essere la piana di Giza con le sue piramidi, una delle sette meraviglie dell’antichità: pensate a quante informazioni ci forniscono ancora oggi su una civiltà così misteriosa come quella egizia!
Prendiamoci cura dell’arte perché nasconde molto di più di ciò che si possa mai credere 😉
maddalena.mannucci
Grazie a questo articolo così intrigante sono venute alla luce degli enormi punti interrogativi che si nascondono dietro ad uno dei capolavori più rinomati a livello mondiale. Ricordo ancora che alla scuola media, la nostra professoressa di educazione artistica, quando ci svelò tutti questi misteri riguardo il dipinto della Gioconda, fece restare di stucco tutta la classe. E’ però strano pensare che molte persone si fermino a guardare con superficialità quella tela, perché io penso che per godere di un’opera d’arte sia davvero necessario comprenderne la storia che precede l’atto di dipingere la tela stessa e, poi, capire come il pittore si sia potuto sentire lavorando a quel dipinto, insomma immedesimarsi nell’epoca, nel quadro, in poche parole, prenderne parte.